JOUR 10 – ÉGALITÉ

 

ÉGALITÉ

 

C’est la conquête -illusoire-  de la Révolution : libérés de tous les jougs pour -enfin !- être tous égaux. Or, le principe « tous nés égaux en droits » s’est heurté dès sa formulation à sa suite inévitable : « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».

Tous égaux, vraiment ? Les heurts sociaux qui suivront -jusqu’à aujourd’hui- attesteront de la difficulté à vouloir s’affranchir de ce que Dieu dit. Oui,  même à coup de « mariage pour tous » tel un baroud d’honneur des anti-Dieu.

 

TOUS ÉGAUX devant Dieu

 

Le ’’péché pour tous’’ : « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » R 3.23

 

La ’’grâce pour tous’’ : « tous sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ ». R 3.24

 

La France en mission. Un certain enthousiasme prévaudra après la Révolution sur la capacité de la France à s’affranchir de tous les jougs, selon le projet des Lumières.

Au XIXème siècle, un élan semblable à une générosité fraternelle où l’orgueil humain avait sa part, portera la France à répandre dans le monde son évangile de l’émancipation des peuples. La colonisation se voudra un vecteur de cet universalisme démocratique, porté par les plus grands noms de l’époque, comme Victor Hugo. Et comme chaque fois que l’homme veut se mêler de faire le bonheur du monde et de ses semblables, il y aura le meilleur, et le pire.

L’actualité nous le rappelle encore.

 

En Église, vivons l’égalité !  Bien loin de ce que nous révèle la Parole, notre époque a vu surgir l’élévation – la ’’starisation’’- des ministères, le « serviteur de Dieu » devenant  plus grand que les « simples» chrétiens, souvent adulé et parfois quasiment idolâtré.

Certes l’État pratique cela : ses serviteurs sont souvent déconnectés des Français en  vivant dans un autre monde, fait de privilèges de circonstances… et d’un autre âge (et de charges aussi, parfois lourdes). Mais l’Etat n’est pas régi par la parole de Dieu.

  

                          PRIONS

 

Repentons-nous de notre obsession de l’égalité, forgée par l’humanisme orgueilleux.

 

Prions pour la relation des Français aux privilèges, toujours combattus par les révolutionnaires (en France comme ailleurs) mais redonnés à certains, en récompense du pouvoir exercé… Péché, quand tu nous tiens !

Recherchons en Église l’égalité selon Dieu, faite de respect et de soumission mutuelle : pas des mots seulement, mais une réalité à vivre impérativement pour ’’sortir de Babylone’’.