Dieu cherche ardemment notre cœur pour le consacrer à faire connaître son nom.
Des vies consacrées font la différence dans une famille, une assemblée, une ville et une nation : lumières dans le monde, elles font germer le salut et la louange (Esaïe 61.10-11).
Un jeûne de consécration, à la portée de tous !
La consécration est d’abord une décision, puis un parcours et une éducation, enfin une attitude et un mode de vie.
Le jeûne opère utilement dans ce processus, supportant et amplifiant notre vie de prière. Le pratiquer aide à choisir les bonnes priorités.
Ainsi, avant de manifester une attitude envers Dieu, il parle d’abord à nous-mêmes, de nous-mêmes, pour nous conduire dans une marche chrétienne cohérente, conséquente.
MAIS, avant nos jeûnes alimentaires les plus admirables, le jeûne qui plaît à Dieu par-dessus tout c’est :
«Détacher les liens de la méchanceté, délier les courroies de toute servitude, mettre en liberté tous ceux que l’on opprime et briser toute espèce de joug. C’est partager son pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas se détourner de son prochain. » (Es 58.6-8)
Si nous sommes dans cette démarche de disciple de Christ, alors nous pouvons entreprendre des jeûnes alimentaires pour grandir en consécration.
N'oublions jamais :
Lâcher nous permet de saisir !
Lâcher l’inutile et le superflu, ce qui nous encombre et alourdit notre marche.
Saisir l’essentiel, l’intimité avec Dieu, afin de connaître son cœur et pratiquer les œuvres bonnes qu’il a préparées pour chacun.
Attention ! Dans une société sans défis explicites, le difficile et l’impossible fascinent. Ainsi le jeûne d’Esther -3 jours sans manger ni boire- ou le jeûne de 40 jours sans manger… ou plus (soit mieux que Jésus dans le désert !) peuvent être ressentis comme des «exploits» tentants, ou la «solution» de la dernière chance devant un cas désespéré.