Jour 20 – Une société violente

 

Proclamons

Ephésiens 1.17-23

 

LA  VIOLENCE

 

+ 8,5% d’homicides en 2019 ! Largement niée au pays des droits de l’homme, ou juste instrumentalisée au moment des élections, la violence croissante et généralisée gangrène la société, sans que l’on y porte sérieusement remède. Or, même les chrétiens ne paraissent pas s’en soucier vraiment.

La violence gratuite… Toutes les deux minutes, une plainte est déposée à la police pour une violence gratuite. « J’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage… Or c’est simple, quand on n’est pas puni, on recommence »

…sans remord : « Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels ; il faut passer par d’autres voies ». (Pédopsychiatre dans un Centre éducatif renforcé)

 

PRIONS

Prions pour la révélation de celui qui change les cœurs, Jésus, tant pour ces jeunes que pour les soignants, désemparés.

 

Banlieues violentes

Dans la région parisienne, et dans beaucoup de banlieues, des actes de violences contre les pompiers et forces de police se multiplient : dégradations de mobiliers urbains, attaques à coup de cocktails Molotov, barres de fer ou mortiers. Souvent, des blessés.

Guet-apens tendue « aux bleus », la bande rivale. C’est le mode opératoire qui se développe dans la logique ethnico-territoriale de jeunes, mus pour la plupart par une idéologie antirépublicaine et communautaire.

Ainsi, pour une part grandissante de la population des banlieues, les « bleus » ne sont plus perçus comme des représentants de l’État chargés d’assurer la sécurité et l’ordre public mais comme une bande rivale. Si les policiers ne savent plus comment faire pour exercer correctement leurs missions, le gouvernement ne le sais pas davantage, prisonnier de vœux schémas

La drogue en toile de fond. On est passé des violences « revendicatives » à « une forme de violence de la désespérance pour des raisons sociales, économiques et de reconnaissance. Aujourd’hui on est dans une violence comme raison de vivre » (Source)

 

PRIONS

Prions pour la paix civile dans nos cités. Lions tout esprit de défoulement, qui méprise les biens et les vies, reproduisant les scenarii du cinéma, des jeux vidéo violents…

 

Pas que les banlieues

La crise sociale française depuis plus d’un an s’illustre par des flambées de violences que l’on croyait réservées aux « banlieues sensibles ». On aurait peut-être aimé qu’elles ne soient causées que par des black-blocs, connus pour cette ’’spécialité’’, mais elles sont aussi le fait de ’’citoyens ordinaires’’ …et de la police, certes souvent dépassées mais aussi autorisée à outrepasser la déontologie.

PRIONS

Prions pour la fin de cette folie violente qui saisit la nation et semble se trouver tous les prétextes comme justification. Comme l’a souhaité le chef de l’Etat, prions pour une expertise de la déontologie des forces de l’ordre, sensées être exemplaires… une nécessité exigeante, difficile.

 

Violences à l’école contre l’autorité

«Le rôle du professeur est à la base de tout et quand l’autorité d’un professeur est remise en cause, c’est toute la République qui est attaquée», a souligné le ministre. Pour y faire face, chaque académie disposera désormais d’un référent «violence en milieu scolaire», les professeurs seront accompagnés en cas de faits de violence, et les élèves exclus de plusieurs établissements pourront être envoyés dans des classes relais sans avoir besoin de l’autorisation de leur famille. (Source). Or les enseignants semblent eux-mêmes dépassés, comme en témoignera l’émotion suscitée par le suicide d’une directrice d’école.  (Source).

 

PRIONS

Prions pour la nécessaire sécurité au sein de l’école, tant pour les enseignants que pour les élèves dans leurs rapports mutuels. Pensons à prier pour ceux que nous connaissons, et réalisons -si possible- à plusieurs des marches de prière dans les quartiers scolaires.