Jour 3 – Soyons saints !

 

Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera.
C’est pourquoi, bien–aimés, dans cette attente, efforcez–vous d’être trouvés par lui sans tache et sans défaut dans la paix.

 

Une Église sainte …

 

Sauvés par la grâce de Dieu, c’est cette même grâce qui  nous enseigne à renoncer à l’impiété (Tite 2.11-12) et nous permet de grandir dans la sanctification « sans laquelle nul ne verra le Seigneur ». He 12.14

A l’heure des confusions doctrinales et des apostasie multiformes, il revient à l’Eglise du Seigneur d’enseigner avec constance, joie et passion, que grandir en sainteté et être sauvé sont la même chose. De fait, pour celui qui est attaché au Seigneur de tout son cœur, c’est une évidence.

 

Le réveil attendu commence par celui de l’Eglise. Ainsi, à la suite de l’apôtre Paul, Pierre nous exhorte à ne pas mépriser la patience du Seigneur envers nous, à croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ », liant très clairement salut et sainteté : « appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit ». 2 P 3.14-15

 

 …portée par l’Espérance 

 

C’est encore Pierre qui,  nous prévenant de ne pas « tordre le sens des écritures », nous rappelait le motif de notre espérance, qui nous pousse à la sanctification : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera ». (v.13)

 

 

Fondamentale ! Il n’y a pas d’espérance sans l’Espérance fondamentale qui nous saisit et nous porte à travers toutes les tribulations de cette vie, celle « bienheureuse» du retour de notre Seigneur.  Un cercle vertueux (Romains 5.2-4) qui nous sanctifie (Tite 2.11-13 ; 1 J 3.3)

 

Pour notre joie ! Car « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes… » (1 Co 15.19, et sv)

 

Or, la plupart des enseignants n’abordent plus le retour du Seigneur, pourtant un thème majeur dans les discours de Jésus.

 

A qui la faute ?…

A l’influence des théologies hédonistes (prospérité, bonheur et santé assurés, « le royaume maintenant ! ») qui spiritualisent le retour de Christ, ’’mal compris’’, ou bien le repoussent à « un jour »… le plus tard possible de préférence, tant il y a à jouir ici-bas ?

Aux annonces trompeuses et réitérées de « fin du monde » depuis l’an 1000, au point que la Parole serait à relativiser sur ce point, à modifier ? Et c’est bien ce que font les « intelligents » de ce siècle.

Aux langues latines qui traduisent « révélation/dévoilement » par « apocalypse », jetant aujourd’hui un voile –comble de trahison !– sur tout le livre, et ce malgré l’entête: « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! » (Ap 1.3).

Au très gros succès de librairie, puis du cinéma, de « Left Behind », qui a rendu populaire l’idée que les chrétiens pouvaient être enlevés au ciel à tout instant (sur des appuis bibliques très partiels, donc partiaux). Reste ’’l’effet Hollywood’’, un spectacle de plus pour une attente vaine.

 

Au-delà des lectures eschatologiques différentes, il reste qu’en 1948 l’horloge prophétique s’est remise en marche avec la re-naissance d’Israël -selon les prophéties !- et donc que le retour du Seigneur est bel et bien d’actualité… dans le temps de Dieu.

Comment ne pas en être enthousiasmé ?

  

 

                          PRIONS

 

 Repentons-nous, selon ce que l’esprit de Dieu nous montre :

de nos endormissements, peu à peu ’’capturés’’ de diverses manières par l’esprit du monde, insidieux, séducteur habile ;

– de nos compromissions, par petites touches « pas très graves », nos jeux de cache-cache avec Dieu et sa grâce, galvaudée ;

– d’avoir oublié que nous sommes ici-bas à l’école, en préparation pour le Royaume ; et perdu de vue que le Seigneur revient, pris par les attraits de ce monde que nous ne voudrions quitter que « le plus tard possible » ; et encore ce serait à regret, comme la femme de Lot…

 

Demandons, et recevons, la révolution de sainteté que Dieu veut faire dans nos vies, et dans Son église puisque, mis à part pour Lui, nous sommes réservés pour régner avec Christ (2 Ti 2.12).

 

Gardons les yeux fixés sur Jésus : Il vient ! Redécouvrons que c’est le fondement de la joie et de l’espérance chrétienne. Vivons-en, annonçons-le, évangélisons !