52/15 – Dom-Tom – La Nouvelle Calédonie

Connu pour ses paysages de carte postale, l’archipel de Nouvelle-Calédonie est un melting-pot dans le Pacifique. Les habitants s’appellent Kanaks (les Mélanésiens), Caldoches (les Français implantés depuis un siècle et demi) et Métros (les métropolitains nouvellement arrivés), auxquels s’ajoutent les immigrés asiatiques venus travailler dans les mines de nickel au XIXe siècle.La coexistence n’a pas toujours été facile entre partisans et adversaires de l’indépendancN. Calédoniee.

 

La Nouvelle-Calédonie (18.575 km²/270.000 hab.), fait partie de l’ensemble mélanésien. L’archipel comprend la Grande-Terre, deux fois grande comme la Corse (400 km de long sur 50 km de large), les quatre îles Loyauté (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré), l’archipel des îles Belep, l’île des Pins et quelques îlots lointains. La zone économique exclusive couvre 1,4 millions de km² (soit la moitié de la superficie de la mer Méditerranée).

 

La Nouvelle-Calédonie jouit d’un climat tempéré, et présente une grande variété de paysages: chaîne de massifs montagneux dont les sommets atteignent souvent plus de 1.000 mètres et culminent parfois à plus de 1.600 mètres, petites îles isolées.

-en juillet 2008, Les lagons de la Nouvelle-Calédonie ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

De la colonisation à la dignité conquise

 

C’est en 1853 que l’amiral Fébvrier-Despointes prend possession de l’île au nom de la France. La Nouvelle-Calédonie est française depuis cette date. La ville de Nouméa est créée en 1854.

A la colonisation de peuplement, libre et agraire, s’ajoute dès 1864 celle d’origine pénitentiaire. Le bagne, créé par Napoléon III, accueillera à un moment 5.000 communards, dont Louise Michel (révolutionnaire anarchiste française).

En 1946, la Nouvelle-Calédonie devient un territoire d’Outre-Mer.

 

L’histoire de l’économie calédonienne est fondée sur l’exploitation du minerai de nickel. Bien qu’ayant commencé dès 1874, ce n’est qu’après 1960 que la production de nickel entra dans une phase d’expansion modifiant profondément l’économie calédonienne.

 

Les années 80 sont marquées par la montée du mouvement indépendantiste Kanak. Les tentatives de répression de ce mouvement accroissent les tensions sur le territoire qui atteignent leur point culminant avec les évènements d’avril 1988. La signature des accords Matignon et Oudinot (1988) permet d’apaiser les tensions politiques et d’engager le rééquilibrage économique.

 

L’accord dit de Nouméa confère à la Nouvelle-Calédonie un statut unique et original avec des transferts progressifs de compétences de l’Etat vers la Nouvelle-Calédonie. Trois innovations majeures caractérisent le partage de souveraineté mis en place: – l’institution d’une citoyenneté calédonienne; -la possibilité reconnue à la Nouvelle-Calédonie d’exercer une certaine forme d’action internationale dans le Pacifique ; -le vote des « lois du pays » par le Congrès du Territoire.

 

En 2008, la Nouvelle-Calédonie se dote d’un hymne, d’une devise et d’un nouveau graphisme pour ses billets de banque. La devise choisie : « Terre de parole, Terre de partage » ainsi que le titre de l’hymne lui-même : « Soyons unis, devenons frères » indiquent la volonté de la Nouvelle-Calédonie de réconcilier les communautés de l’archipel qui se sont jadis déchirées et de se tourner résolument vers l’avenir.

 

La société mélanésienne

 

La cellule de base du monde mélanésien est constituée par le clan, groupement de plusieurs familles, représenté par la case bâtie autour d’un poteau central, à l’image des familles évoluant autour du chef du clan. Entre ces différents clans s’est constitué tout un réseau d’échanges et d’alliances, allant de l’échange de nourriture aux alliances matrimoniales. Les clans sont issus d’une terre et font du sol calédonien une succession de lieux chargés de significations mythiques.Nouvelle Calédonie 3

 

L’univers mélanésien fut profondément déstabilisé par la colonisation et, en particulier, par ses implications foncières, qui provoqua des bouleversements géographiques. Les vingt dernières années ont vu la reconnaissance des autorités coutumières précisée et leur rôle accru, en particulier après 1988, année du découpage du territoire en huit aires coutumières – représentées par des conseils coutumiers et le Sénat coutumier. La Nouvelle-Calédonie compte actuellement 57 districts et 340 tribus.

 

Place des religions chrétiennes

 

La pratique religieuse est faible chez les Européens, moyenne chez les Mélanésiens et forte chez les Polynésiens (wallisiens-futuniens).

 

Les catholiques constituent un groupe ethniquement très diversifié, globalement majoritaire dans la population totale (environ 55 % de l’ensemble).

 

Les diverses expressions de protestants.

les Assemblées de Dieu, ou  » Église Évangélique de Pentecôte « , se développent de manière spectaculaire, au détriment des églises historiques.

l’Église Évangélique Autonome en Nouvelle-Calédonie et aux Îles Loyauté « , essentiellement mélanésienne,

l’Église Évangélique Libre,

la Paroisse Tahitienne protestante, annexe de l’Église Évangélique de Tahiti,

les Adventiste du Septième Jour.

 

Prions:

  • Appelons la bénédiction de Dieu sur toute la Nouvelle Calédonie et sur tous ses habitants, Kanaks et Caldoches.
  • Bénissons les efforts de ce peuple, composite et heurté dans son histoire, pour conquérir une dignité reconnue, faire régner la paix sociale et s’unir dans un projet commun.
  • Intercédons pour les églises qui se recommandent du Seigneur Jésus-Christ: que la Lumière du seul évangile y brille de tout son éclat!
  • Prions pour un témoignage zélé et uni des chrétiens authentiques pour amener beaucoup au salut. Que ce « coin de paradis » soit aussi connu pour sa consécration au Fils de Dieu qui rachète le passé et apporte la guérison.
  • Recevons tous la joie d’être Français, en métropole ou outre-mer, unis dans un même appel et un même destin.