18 décembre- 18ème jour des 3 semaines de prière pour la France

 

 

3 semaines de prière pour appeler LA LUMIÈRE SUR LA FRANCE

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PROCLAMATION

 

Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-vous, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! 

Qui est ce roi de gloire ? — L’Éternel fort et puissant, L’Éternel puissant dans les combats.

Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-les, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée !  

Qui donc est ce roi de gloire ? — L’Éternel des armées : Voilà le roi de gloire ! ! Ps 24.7-10

 

           Il EST TEMPS pour la FRANCE d’accueillir le Roi de Gloire

 

 

Jour  18 – Territoires et identité

 

C’est peut-être LE sujet d’aujourd’hui pour la France, révélé notamment par le mouvement des ‘gilets jaunes’.

Un très large sujet que nous ne pouvons qu’effleurer, voire simplifier, en privilégiant un regard.

 

La France, un pays de territoires ouverts sur le monde

Avec 13 régions en métropole et 13 territoires en outre-mer sur tout le globe (dont 4 régions), notre pays offre une étonnante palette de paysages, de terres et de peuples riches de cultures spécifiques.

Un petit pays, pas si « petit » que ça. Rappelons que la France d’aujourd’hui -avec l’Outre-mer- possède la 2ème  plus grande zone économique exclusive du monde, ou ZEE, qui confère des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources,  juste derrière celle des États-Unis, loin devant la Chine.

Comprenons que cette donnée, résultat d’une stratégie française, permet une influence politique -et spirituelle- sur le monde, car la France un peu partout… chez elle.

PRIONS

 

Bénissons les régions de France, en les nommant (et en prenant du temps) avec leur capitale et toutes les autres villes que nous connaissons :   Guadeloupe (Basse-Terre); Grand Est (Strasbourg); La Réunion (Saint-Denis); Nouvelle Aquitaine (Bordeaux); Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon); Martinique (Fort-de-France); Bourgogne-Franche-Comté (Dijon ; Bretagne (Rennes); Centre-Val de Loire (Orléans) ; Martinique (Fort-de-France); Corse (Ajaccio); Île-de-France (Paris) ; Occitanie (Toulouse) ; Guyane (Cayenne) ; Hauts-de-France (Lille) ; Mayotte (Mamoudzou) ; Normandie (Rouen); Pays de la Loire (Nantes); Provence-Alpes-Côte d’Azur (Marseille).

 

Une envie d’universalité !

Beaucoup d’élites intellectuelles et politiques aujourd’hui souhaitent que la France fusionne dans le « grand tout » de la mondialisation (cf. les philosophies bouddhiste et New-Age). Ils ont oublié que si la France à une réelle tendance à l’universalité, c’est pour comprendre et aimer le monde par l’intelligence et le cœur, et non pour se diluer jusqu’à se dissoudre, se perdre.

Cette dynamique d’universalité est une partie de l’identité française. Elle s’est exprimée maintes fois dans l’histoire ; l’impact le plus connu, « les philosophes  des  Lumières », n’est pas le plus glorieux sous le regard de Dieu. Heureusement, le mouvement des « Huguenots » a marqué de l’empreinte de la foi vivante plusieurs pays européens, l’Afrique du Sud et les États-Unis.

Cette dynamique traduit ce qui, dans notre identité, veut s’adresser au monde entier.  Les ‘’colonisations’’ en sont aussi un aspect, souvent perverti, mais qu’il nous revient de racheter, pour les hommes, et pour Dieu.

Aujourd’hui, les diversités qui composent la France ne rêvent ni de disparition ni de dilution, mais d’une aventure qui vaille la peine d’être vécue, ensemble. ‘’Paris’’ n’a pas toujours compris cela, sauf peut-être quand il s’est agi un jour de résister ensemble, ou disparaître face au monstre nazi.

PRIONS

 

Bénissons Dieu pour la part qui revient aux Français d’influencer le monde entier, lui demandant que nous devenions une lumière de Son amour. Pour cela, ensemble, rachetons le temps ! (Eph 5.16 ; Col 4.5) 

Prions que nos élites comprennent que c’est en préservant et cultivant nos richesses  que nous servons le monde, qui n’attend pas que nous soyons moins Français, mais nous-mêmes, dans le meilleur. 

L’avenir est aux territoires ruraux.  Depuis le XIX siècle les campagnes se sont vidées au profit des villes, mais depuis 1975, plus de 2,5 millions de personnes ont quitté les zones urbaines pour s’établir dans les territoires ruraux. NB : – depuis 1999, c’est en zone rurale que la croissance démographique est la plus forte; – 25 % des Français vivent à la campagne ; – 51 % des Français vivent dans une commune de moins de 10.000 habitants.

 

En toile de fond du mouvement ‘Gilets Jaunes’

 

Venus des « territoires », les ‘gilets jaunes’ ont déferlé sur Paris (et ailleurs), avec des drapeaux tricolores et régionaux, et chantant souvent la Marseillaise.

Qui sont-ils ? En (grande) partie, les « Gaulois réfractaires au changement » que dénonçaient maladroitement le chef de l’Etat… depuis Copenhague.

Ils défilaient pour beaucoup de raisons (analysées diversement), mais aussi, et peut-être surtout, à cause de ce  besoin –fort– d’être entendus et d’exister en France : devant les Français et devant les autorités « qui les ignorent ». Certains demanderont même à ‘’supprimer’’ ces autorités qui représentent la France mais qui ne les reconnaissent pas. NB : quelques-uns brûleront leur carte d’électeur sur la place public.

Pour le géographe Guy Di Méo « Le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale, donc) de l’espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes, de leur histoire » (Cf. son dernier livre : ‘’Le désarroi identitaire, une géographie sociale’’)

Ainsi que penser des polémiques récentes: – changements de régions, – suppression du département sur les plaques minéralogique. Résistance au changement, ou attachement à ce qui « fait racine »?

PRIONS

 

Prions pour les Français (nous peut-être…) qui souffrent de ‘’dépossessions d’identité’’ progressive et qui ne voient plus comment ‘’exister’’ quand tout semble volé, même les ‘’petites choses importantes’’.

Prions que cet attachement au territoire et à l’identité qui en découle, soit entendu par les responsables politiques. Que ceux-ci n’aient pas une vue réductrice des revendications, ramenées à « du social » ou « de l’économique », importants, mais peut-être pas premiers dans toutes les souffrances.

 

Comme un goût d’histoire brisée… deux fois

 

L’histoire d’une liberté asservie. Jules César dut affronter des Gaulois résistants, qu’il décrivit « courageux et fiers ». Et c’est un peuple qui refusait toute forme d’autorité unique que César soumit à Rome. Cela se retrouve aujourd’hui dans une nation qui, de guerres en révolutions, semble en quête d’une impossible identité. Car dans l’âme française, il y a cette revendication fondamentale à la liberté d’être et de faire. 

Alors… « nos ancêtres les Gaulois », c’est toujours le rêve d’une France réconciliée dans l’unité retrouvée.

Or, depuis des décennies, il ne s’agit plus de faire peuple mais d’additionner les singularités… au risque des communautarismes! Car « la qualité de Français s’est trouvée reléguée au second rang par un impératif : désormais il ne s’agit plus de se dire Français, il s’agit de se revendiquer l’Autre vivant en France. Il ne s’agit plus de rechercher  l’unité, mais de donner -en tout- la priorité à la pluralité ». (Source)

Pour Dimitri Casali (auteur de plusieurs ouvrages dont  »L’Histoire de France Interdite« , et « Désintégration Française« ), « Si l’on veut marcher vers le futur il faut toujours retourner à ses racines… Il faut apprendre à tous la permanence de nos héritages… pour pouvoir avoir de nouveau confiance en l’avenir et ressouder au sein d’une communauté de destin. »

PRIONS

 

Bénissons Dieu pour notre histoire qui nous a préparés spirituellement à résister.

Prions que les Français se réapproprient leur histoire avec ce qu’elle a forgé dans l’âme collective : une ouverture d’esprit et la volonté de se relever et d’entreprendre (comme ce fut le cas très tôt avec la civilisation gallo-romaine).  Qu’ils soient en capacité de vivre le présent les yeux grand ouverts et bâtir l’avenir, comme un peuple uni sur des fondements, toujours à méditer, et qui expriment leur identité propre.

Rappelons les rêves ! Cela passera nécessairement par une redéfinition de l’identité française.

 

Territoires et terroirs, l’espoir

 

Finissons par où tout commence peut-être : les Français ne sont pas nostalgiques du passé… qui les a tant fait souffrir, mais profondément attachés à ce qui fait leur identité : histoire, culture et savoir-faire.

C’est pourquoi, pays de territoires, la France est aussi pays de terroirs, un mot et une notion de même racine (encore !). Plus vivants que jamais, ils parlent de notre formidable capacité à innover sur la base des acquis, ils parlent de l’identité de chaque territoire, ils manifestent la vie qui jaillit de la terre de France.

« Les terroirs ancrés dans leurs racines et ouverts à la modernité sont des espaces vivants et innovants…Le jeu en vaut la chandelle, car le futur a besoin de ses terroirs. En réponse à une mondialisation standardisante. En réponse aussi à une désertification des campagnes. » (Source « Terroirs et Cultures »)