Jugement et Grâce dans l’épreuve

 

« Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » Jean 16.33

 

2020, année de jugement ou de grâce ?

 

On pourrait presque dire que « la bataille fait rage » sur internet et les réseaux sociaux : « petits » et « grands » ministères se disputent en effet l’audience sur la raison d’être de la pandémie de Covid.19, et sur comment la traverser : théologie contre théologie, jugement contre grâce… une vieille histoire.

 

Une année difficile. Les 3 semaines de jeûne et prière 2020 (« Espérance pour la France ») se sont déroulées sur des dates ‘’anormales’’, non habituelles, et cela a troublé plusieurs tandis que d’autres étaient fortement encouragés. En fait, ce choix d’Objectif France était juste une obéissance à ce que nous pensions recevoir du Seigneur : ‘’l’année 2020 sera très difficile, positionnez-vous dès le début de l’année afin d’être équipés pour résister et vaincre !’’

Il nous a donc semblé comprendre qu’espérer du meilleur pour nos vies et pour notre pays ne pouvait se faire que sur la base d’un profond retour à Dieu, notamment par un retour à Sa Parole, à la crainte de Son Nom, au réalignement de nos façons de vivre notre foi en accord avec ce qu’Il dit, bref OBEIR avant de chercher à comprendre, et accepter enfin de revenir de nos mauvaises voies.

 

‘’Nous vous proposons cet acte d‘amour : ne pas perdre de temps dans cette nouvelle année en nous positionnant dès les premiers jours comme l’épouse « sans tâches ni rides » que nous souhaitons être.

Rassurés en Lui par toutes les repentances utiles, nous recevrons une fraicheur nouvelle de sa grâce pour prier avec autorité en faveur d’un monde accablé par ses dérives, loin du Père’’. (introduction de la 1ère semaine : « Espérance pour l’Église » (lien).

 

Choisir l’aveuglement, ou considérer la fin d’un monde ?… La pandémie de Covid.19 n’est qu’un aspect des bouleversements qui, ensemble, annoncent un effondrement du monde actuel : – guerre du pétrole… mondiale ; – crise financière et économique mondiale aux couleurs du grand krach de 1929 ; – Europe chancelante qui doit renier (provisoirement ?) ses principes de gouvernance ; – et la Turquie aux portes de l’Europe avec une « armée » de migrants ; – propagation inédite de « l’épidémie de sauterelles » (appelée ainsi ; NB : de l’Iran à toute l’Afrique).

Faut-il, comme certains, parler de « coïncidences malheureuses » ou de « mauvais alignement des planètes », et finalement baisser la tête « en attendant que ça passe » ?

 

Faut-il voir un jugement sur les impies et sur les « mauvais chrétiens » ?… Le Seigneur Lui-même a déjà répondu à la question dans Luc 13 à propos des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices (v.1). Il répondit : « Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? » (v.2).

Ainsi ce coronavirus (comme les autres crises listées plus haut) ne vise-t-il pas spécialement des pécheurs, mais interpelle le monde entier afin qu’il se repente. En ce sens, c’est un « jugement », un signe du règne de Dieu (Cf. Mishpat en hébreu, du verbe Shaphat) qui rappelle sa Justice.

                « Car je l’ai choisi (Abraham), afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Eternel, en pratiquant la droiture et la justice (Mishpat), et qu’ainsi l’Eternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites ». Gn 18.19

 

Le jugement (ce que nous appelons ainsi) nous pousse donc à la repentance pour recevoir les flots de la grâce de Dieu. C’est encore une manifestation de Sa patience… jusqu’à quand ? … alors que « la bonté de Dieu (nous) pousse à la repentance » (Romains 2.4) ?

 

  • sur le règne de Dieu, relire aussi Job ch. 1 et 2. Sommes-nous choqués ? Dieu est Dieu, point.

 

 

Et pour tous ceux qui souffrent, atteints de ce fléau, COMPASSION et PRIÈRE, jusqu’au bout !

 

Réseau Objectif France