Avril 16/30 – Quelle guerre, contre qui ?

AVRIL 16/30

 

 « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché » 1 Co 15. 55 sv

 

 

Mots et questionnements pour ces temps

 

 

-2- la guerre, contre qui ?

 

 

La France, partie « en guerre » contre le virus, s’affole dans un contexte où le confinement empêche les familles d’être auprès des malades, comme de vivre normalement leur deuil.

Désemparés face à la mort ? Le 23 mars, le chef de L’État avait invité les représentants des cultes et des organisations laïques pour étudier avec eux la question du deuil. Souhaitant « sortir du décompte des morts qui n’est qu’un tic-tac mortifère », E. Macron avait demandé à ses invités : « Aidez-nous à traverser cette épreuve ».

 

En France chaque année, plus de 600.000 personnes décèdent (soit 51.000/mois), dont plus de 40.000 par maladies respiratoires.

Les quatre causes de mortalité les plus fréquentes (tumeurs, maladies de l’appareil circulatoire, maladies de l’appareil respiratoire et morts violentes) totalisent les deux tiers des décès. (Source Insee)

Hypocrisie ?… ces morts dont on ne parle plus

Si beaucoup pensent encore aux 60 millions de morts par la guerre au 20ème siècle, et si les guerres du siècle présent font toujours les titres des journaux, force est de constater que nous nous habituons très bien aux dizaines de milliers de morts qu’elles causent chaque année.

Le business de la mort se porte bien. La France est redevenue le 3ème plus gros exportateur mondial d’armes. Plus d’armements, plus de guerres : la spirale de la terreur et de la mort se poursuit avec une militarisation planétaire qui s’intensifie (budget mondial 2019 : près de 2000 milliards de dollars).

  • Humilions-nous devant le Père qui « a tant aimé » sa création, ce monde qu’Il a créé par le Fils en déployant la puissance de l’Esprit de Vie ! De multiples manières, en profitant des activités iniques du monde, ou en nous taisant, nous avons donné la main à Mammon. Subtilement, nous sommes en guerre… contre Dieu.
  • Demandons pardon pour notre pays (pas forcément « pire » qu’un autre) qui se glorifie dans ses compétences en armement, et dans ses performances commerciales, bonnes pour son PIB !

 

 

Ces morts dont on ne parle… surtout pas !

 

Les chrétiens connaissent la souffrance et la mort comme les autres. Mais ceux qui sont véritablement à Jésus-Christ n’auront pas à souffrir la mort définitive (Ap 2.11 ; 20.6).

 

Quant aux autres, « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort ». Ap 21.8.

« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Jean 3.36

Or cette terrible réalité a déserté l’Eglise qui, quand elle n’est pas timide, ose seulement un « Jésus t’aime » … peu impressionnant pour un cœur endurci.

Les Français sont de moins en moins nombreux à croire en Dieu (Source), et la France n’est que peu évangélisée aujourd’hui. Certes l’histoire – avec ses persécutions religieuses- y est pour quelque chose, en partie…

Combien de Français vivants pour l’éternité ? 3% ? Davantage ? De toutes façons, beaucoup (trop !) de morts…pour l’éternité !

  • Tout en prenant soin de nous-mêmes et des autres dans ces temps particuliers, prions que nous ne nous détournions jamais de la question essentielle, pour tous : l’éternité, AVEC ou SANS Dieu ?          

                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

A demain, dans la joie de prier !

 

Réseau Objectif France

Nous sommes UN peuple, unis par l’Esprit de Dieu, pour manifester ENSEMBLE ce que le Seigneur Lui-même dit de nous : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5.14)