Mai 2/10 – Travail, société, dignité…

MAI 2/10

 

« Quel que soit votre travail, faites–le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes » Col 3.23 TOB

 

Travail, société, dignité

 

La crise actuelle, qu’il faudra peu à peu analyser et comprendre, offre le spectacle d’une déroute économique, mais pas seulement : des millions d’hommes et de femmes sont désormais en « chômage technique », antichambre pour beaucoup d’un chômage bien réel. Déjà certains « ont faim » (!), en perte de dignité dans une société où l’argent domine tout, et où l’économie règne en idole vénérée.

Au lendemain d’une « fête du travail » très silencieuse, nous devons nous rappeler que la dignité humaine n’est pas, selon Dieu, dépendante des conditions sociales ni de notre capacité d’acheter ou pas (Cf Jacques 2.1-9).

 

Parole d’un économiste : la vie ne se ramène pas à l’économie !

« La place que joue l’économie dans nos vies individuelles comme dans le fonctionnement de nos sociétés est exorbitante et nous trouvons cela banal. L’économie tend à envahir le monde et nos pensées. Ce n’est donc pas elle qui nous donnera le sens de ce phénomène massif et extraordinaire, puisqu’elle est à la fois juge et partie.

 

La religion put combler pendant longtemps la soif d’infini qui est en nous, puis ce fut la croissance qui en fournit un ersatz. Si l’homme est ce « ver de terre amoureux d’une étoile » dont a parlé notre plus grand poète (Victor Hugo), l’économie s’adresse en principe au ver de terre, à sa finitude, à ses besoins limités. Mais avec la croissance, l’économie est devenue l’étoile, qui n’est notre guide que parce qu’elle recule à mesure que nous avançons.  En vérité, la croissance a tous les traits d’une panique.

 

Aujourd’hui, l’étoile s’est éteinte. L’étymologie nous aide à décrire l’état qui en résulte : c’est un dés-astre. On ne renonce pas à sa foi sans souffrance. Sans sacré ni croissance, qui ou quoi pourra satisfaire le désir d’étoile qui est en nous ? » (Jean-Pierre Dupuy, économiste et philosophe, professeur à l’université Stanford, auteur de «l’Avenir de l’économie» – Source)

 

  • Repentons-nous, chrétiens, de nos obsessions de croissance, résultats, efficacité, performances… qui ont envahi nos vies et celle des églises locales… souvent ! Identifions l’influence de l’esprit du monde, et refusons son règne.
  • Appelons la révélation de celui qui seul peut satisfaire notre « désir d’étoile », celui que la Parole nomme « l’Etoile brillante du matin », Jésus le Christ. Prions que cette étoile se lève dans un nouveau matin pour notre pays, comme le parfait sauveur et l’Espérance d’une France dont la seule véritable souffrance est de l’avoir abandonné, rejeté.
  • Alors proclamons et vivons, de toutes les manières : JÉSUS REVIENT en terre de FRANCE !

 

                                                                                                                                                                             Des émeutes de la faim ?…

Précarité : dans les bidonvilles, hébergements d’urgence, foyers de travailleurs migrants… ce serait entre 15.000 et 20.000 personnes dans la Seine-Saint-Denis qui ont du mal à se nourrir.  Mais pas seulement dans le 93. Enfants : des familles n’arrivent pas à nourrir correctement leurs enfants, habituellement pris en charge dans les cantines. Pertes de revenus : intérim, aide à domicile, petits boulots pas forcément déclarés … obligent à ne pas sous-estimer le risque d’émeutes de la faim, déjà perçu par la police.

 

  • Prions pour ces situations qui nous montrent une France que nous préférons souvent ignorer.
  • Bénissons les associations qui se consacrent à apporter ce minimum vital, la nourriture, sans a priori sur les personnes.

 

« Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles… ». 1 Jean 3.17-18 

  • En Églises, des frères et des sœurs ont parfois d’énormes difficultés financières, pas toujours considérées comme il se doit en humanité et devant Dieu. Ne fermons pas (plus) les yeux ni notre cœur et, avant tout verset biblique ou leçon de « morale chrétienne », aimons « en action et en vérité » (v.18).

 

A demain, dans la joie de prier !

 

Réseau Objectif France

Nous sommes UN peuple, unis par l’Esprit de Dieu, pour manifester ENSEMBLE ce que le Seigneur Lui-même dit de nous : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5.14)